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L’Echo Muriel Michel samedi 2 février 2019

Préparez aussi votre héritage numérique

Qu’adviendra-t-il de votre héritage digital? S’il y a quelques années encore, ceux qui étaient en âge
de songer à leur succession ne se posaient même pas cette question, aujourd’hui, avec le développement fulgurant des technologies, des pans entiers de notre vie sont inévitablement consignés dans un espace virtuel. Et cela doit être pris en compte.
Tous concernés
Même si vous n’avez rien d’un geek, vous possédez probablement au minimum un smartphone ou une tablette, un compte sur les réseaux sociaux, des comptes en ligne pour la gestion de vos finances personnelles (factures, abonnements, assurances, etc.), une bibliothèque musicale, des photos et vidéos familiales stockées sur disque dur ou dans votre PC, où elles côtoient des documents administratifs et personnels.
Autant de données dont l’accès est protégé par une flopée de noms d’utilisateur et de mots de passe et qui font partie de votre héritage. Avant de disparaître, il faudra donc mettre au courant de leur
existence et surtout en confier la clé ainsi qu’un «guide d’utilisation» à une personne de confiance. Si vous n’avez rien prévu, la tâche de vos héritiers sera compliquée.
«Il est utile et important de s’y intéresser» confirme Nicolas Cellières, planificateur financier, même s’il concède qu’à ce jour aucun de ses clients ne s’est manifesté pour organiser son héritage numérique. «Il faut dire que ceux qui organisent aujourd’hui leur succession (ils ont au moins 50 ou 60 ans) ne sont pas nés avec Internet et encore moins avec les réseaux sociaux, même s’ils en sont utilisateurs», tempère-t-il.
Inventaire et update compliqués
«Les jeunes qui sont potentiellement les plus concernés, eux, ne songent absolument pas à leur héritage (numérique), tandis que les plus âgés ne pensent même pas en avoir un, ironise Philippe Debue. Pourtant, quand on commence à réfléchir pour en dresser l’inventaire, on s’aperçoit qu’il est bien plus vaste qu’on ne pensait». Et que les conséquences sont potentiellement désastreuses.
«Comme dans le cas de ce médecin décédé inopinément sans que quiconque ait le moindre accès ni aux protocoles ni aux dossiers de ses patients ou d’un jeune adepte des monnaies virtuelles qui n’a laissé aucun chemin d’accès à la plateforme en ligne.»
Pour la plupart d’entre nous, il y a donc une série de dispositions à prendre pour laisser un testament numérique. Mais ce n’est pas simple. «Il est beaucoup plus difficile de dresser un inventaire précis et complet de son patrimoine numérique que de son patrimoine concret, et surtout de le tenir à jour, notamment en raison des changements de mots de passe», prévient Philippe Debue.
Plusieurs types de solutions s’offrent à vous

 Tout consigner dans un document que l’on met dans un coffre-fort à la banque. «À mes yeux
c’est la solution la plus simple et la plus sûre, déclare Philippe Debue. Mais cela suppose une
grande discipline. Il faut remplacer le document tous les 3 ou 6 mois pour tenir compte des
changements de mots de passe». Sinon l’opération est inutile.

 Transmettre de son vivant les mots de passe liés aux comptes concernés, avec le risque que
le(s) légataire(s) les utilisent prématurément. «Donner l’information à une personne de
confiance. Mais qui? Peut-on faire une confiance absolue à quelqu’un sur le long terme. Il y a
les aléas de la vie… On peut divorcer, se disputer avec la personne, la perdre de vue, mourir
en même temps qu’elle, etc.».
 Désigner un exécuteur testamentaire. «Cela suppose de le mettre au courant de toutafin qu’il
sache exactement ce qu’il doit faire. Le défunt pourrait par exemple ne pas souhaiter que
certains souvenirs ou documents tombent dans les mains de ses enfants.»
 Désigner un légataire via les sites internet concernés qui prévoient cette possibilité pour des
raisons pratiques. Quelques exemples.
 Google, le gestionnaire de la messagerie Gmail, prévoit l’option «gestionnaire de compte inactif».
 Facebook permet de désigner une personne (contact légataire) qui administrera votre profil après votre mort ou convertira le compte du défunt en compte de commémoration.
 LinkedIn propose de fermer le compte et de supprimer le profil d’un proche après
avoir rempli un formulaire.
 Instagram permet de signaler le compte d’une personne décédée pour le
transformer en compte de commémoration ou de demander le retrait du compte si
vous êtes un membre de la famille proche. Certains documents sont toutefois requis.
 Twitter désactive le compte sur demande des héritiers et le supprime après 30 jours.
Les archives complètes des messages peuvent également être transmises aux
héritiers (sur demande).

Avec le développement fulgurant de la digitalisation, des pans entiers de notre vie sont consignés
dans un espace virtuel. Avez-vous songé à ce qu’il adviendra de ce patrimoine à votre décès? Un
héritage compliqué à gérer.

 

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Article de L’Echo samedi 2 septembre 2017

Un fil d’Ariane de votre patrimoine

Facilitez la tâche à vos héritiers

Muriel Michel

Les héritiers doivent rassembler une masse de documents et remplir de fastidieuses démarches administratives afin de reconstituer les composantes du patrimoine du défunt et clôturer tous ses dossiers. Il est possible de leur faciliter la tâche en dressant un inventaire précis de ses avoirs et contrats.

Philippe Debue, spécialiste en wealth management, conseille de rédiger un testament moral ou aide-mémoire post-mortem. Il a créé à cet effet un questionnaire d’une trentaine de pages qu’il réactualise suite aux remarques ou requêtes de ses clients. Ce fil d’Ariane du patrimoine qui permet aux héritiers de retrouver rapidement toutes les informations nécessaires peut aussi être utile si vous êtes (momentanément ou définitivement) incapable d’assurer vous-même la gestion de vos affaires, pour raisons de maladie ou suite à un accident. Le cas de personnes qui perdent la mémoire sans qu’on ait la moindre idée de la nature et de l’étendue de leur patrimoine est de plus en plus fréquent (maladie d’Alzheimer, sénilité…).

Enfin, cet exercice d’inventaire peut être utile pour soi-même. « Cela oblige à réfléchir à tout ce que l’on a et à chercher où se trouvent les documents. C’est parfois l’occasion de découvrir des doublons ou des contrats dont on avait oublié l’existence ou perdu la trace. Comme une assurance-groupe par exemple », explique le professionnel qui a été auparavant private banker, financial planner et gestionnaire de fortune.

Au fil du temps, Philippe Debue a notamment complété son questionnaire avec des valeurs morales à transmettre, le patrimoine digital (et les mots de passe), des informations sur les animaux de compagnie, etc. « Cela peut paraître plus futile, mais si on ne retrouve pas le carnet de vaccination d’un cheval par exemple, il est bon pour l’abattoir. Ce n’est sans doute pas ce qu’aurait souhaité son propriétaire… Je connais aussi des gens qui ont passé des jours à arpenter les ponts du port de plaisance de Nieuport à la recherche du bateau de leur père, sans disposer de la moindre info. En fait, il était en cale sèche…  »

Les informations à rassembler

•Votre situation familiale

•Vos instructions/souhaits en cas de décès

•Votre patrimoine financier et immobilier complet (institutions, prêts, comptes, documents y relatifs)

•Vos contrats domestiques ordinaires (gaz, électricité, eau, télécoms, etc.)

•Vos contrats d’assurance

•+ les coordonnées des organismes auprès desquels tous ces contrats ont été contractés et les personnes de contact

•Les coordonnées des professionnels qui gèrent vos dossiers (notaire, courtier, banquier, avocat, conseiller patrimonial, médecin, vétérinaire…) et des personnes qui doivent être prévenues.

• Des informations en lien avec vos loisirs, hobbies, etc.

•Le coffre dans lequel des documents ont été placés. N’oubliez pas d’y mentionner les mots de passe pour accéder à des informations en ligne.